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Фридриху Боденштедту - Письма 1862-1864 - Мемуары и переписка- Тургенев Иван Сергеевич26 сентября (8 октября) 1863. Баден-Баден Bade. Schillerstrasse, 277. Ce 8 octobre 1863. Mon cher Monsieur Bodenstedt, Je suis bien coupable envers vous et cette fois-ci encore je ne vous envoie pas la petite esquisse promise1 - mais je vous donne ma parole que vous l'aurez avant une semaine. Je viens de nouveau m'adresser à votre inépuisable complaisance. Il y a encore une petite pièce de vers à traduire - et cette fois-ci - c'est moi qui l'ai faite - ce qui est bien plus extraordinaire encore. J'ai fait ces 4 petits couplets assez insignifiants en écoutant chanter une mésange2 - et Mme Viardot y a mis une musique ravissante - ce qui fait que je viens frapper à votre porte en vous suppliant d'excuser mon indiscrétion ainsi que la médiocrité de l'œuvre, à laquelle vous allez travailler. Voici la chose en question: Синица (Die Meise) Слышу я: звенит синица Средь желтеющих ветвей; Здравствуй, маленькая птица, Вестница осенних дней! Хоть грозит он нам ненастьем, Хоть зимы нам он пророк - Дышит благодатным счастьем Твой веселый голосок. В песенке твоей приветной Слух пленен ужели ж мой Лишь природы безответной Равнодушною игрой? Иль беспечно распевает И в тебе охота жить - Та, что людям помогает Смерть и жизнь переносить3? J'ai entendu dire avec peine que votre doigt vous fait toujours beaucoup souffrir; c'est un cruel accident4. J'espère que cela finira par rentrer dans l'état normal. A bientôt et recevez d'avance avec tous mes remercîments mes salutations les plus amicales. J. Tourguéneff. На конверте: Herrn Fr. Bodenstedt, Wohlgeboren, in München. |
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